La violence graphique et la crudité des images constituent le principal reproche adressé au film, de nombreux spectateurs estimant qu’Akin franchit la ligne rouge du voyeurisme. Les scènes de torture et de meurtre, filmées sans fard ni ellipse, provoquent un malaise profond qui peut sembler gratuit et complaisent pour certains. Le rythme délibérément lent et répétitif du récit, qui suit méticuleusement la routine sordide de Honka, lasse parfois par son aspect démonstratif et sa longueur de près de deux heures. Certains critiques reprochent également à Akin de ne pas suffisamment explorer les motivations psychologiques de son personnage, se contentant de montrer sans analyser. L’absence d’empathie pour les victimes, réduites à des silhouettes dans la narration, dérange également. Enfin, l’esthétique volontairement repoussante et l’atmosphère constamment oppressante rendent l’expérience de visionnage éprouvante, limitant l’accessibilité du film à un public averti et préparé à cette radicalité.