Bienvenue à Zombieland
2009
Directed by
88 min
Ici c'est mortel !
Dans un monde infesté de zombies, deux hommes tentent de survivre. Columbus, le plus jeune, est terrorisé à l’idée d’être dévoré. C’est une poule mouillée, mais sa prudence pourrait bien lui sauver la vie… Tallahassee, lui, est un chasseur de zombies qui ne craint plus rien ni personne. Armé d’un fusil d’assaut, il se donne corps et âme à la seule mission qui compte pour lui : trouver les derniers exemplaires de ses biscuits préférés, des Twinkies, encore disponibles sur Terre. Dans leur périple, les deux survivants sont rejoints par Wichita et Little Rock, deux jeunes filles. Tous ont désormais deux défis impossibles à relever : affronter les zombies et apprendre à s’entendre…
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- Notre avis sur Bienvenue à Zombieland
Zombieland s’impose comme une réussite surprenante du genre zombie-comédie, parvenant à renouveler un univers post-apocalyptique souvent sombre par une approche résolument décalée et divertissante. Le film de Ruben Fleischer trouve son équilibre entre action spectaculaire et humour irrésistible, porté par un casting parfaitement ajusté où chaque personnage apporte sa propre dynamique. Avec ses notes solides sur les principales plateformes (7.5/10 sur IMDb, 7.3/10 sur TMDb), le long-métrage confirme son statut de divertissement populaire qui fonctionne aussi bien auprès du grand public que des amateurs du genre. Cette comédie d’action réussit le pari difficile de transformer l’horreur zombie en terrain de jeu ludique, tout en conservant suffisamment de substance émotionnelle pour créer un attachement authentique aux protagonistes. Zombieland marque ainsi une étape importante dans l’évolution moderne du film de zombies vers plus de légèreté assumée.
Pourquoi on l'aime
Le charme irrésistible de Zombieland réside avant tout dans sa capacité à marier parfaitement comédie et action zombie, créant un ton unique qui évite les écueils du pastiche gratuit. La chimie exceptionnelle entre les quatre protagonistes constitue le véritable cœur du film, particulièrement la relation mentor-élève entre le Jesse Eisenberg névrosé et le Woody Harrelson délicieusement excentrique en chasseur de zombies obsédé par les Twinkies. La réalisation de Fleischer impressionne par son dynamisme visuel, ses séquences d’action inventives et son rythme endiablé qui maintient l’attention du début à la fin. L’humour fonctionne remarquablement bien, alternant entre gags visuels spectaculaires et dialogues ciselés, tandis que les « règles de survie » de Columbus apportent une structure narrative originale. Le film parvient également à glisser une dimension émotionnelle touchante sur la famille de substitution, donnant une profondeur inattendue à cette comédie survoltée.
Ce qui divise
Malgré ses qualités indéniables, Zombieland souffre de quelques faiblesses qui limitent sa portée. La durée relativement courte du film, bien qu’elle serve son rythme effréné, laisse parfois l’impression que certains développements de personnages auraient mérité davantage d’approfondissement, notamment concernant le passé des sœurs Wichita et Little Rock. L’intrigue reste volontairement simple et prévisible, ce qui peut frustrer les spectateurs en quête de complexité narrative ou de surprises scénaristiques majeures. Certaines séquences d’action, bien que spectaculaires, versent parfois dans l’excès de facilité, particulièrement lors de l’acte final qui multiplie les situations rocambolesques au détriment du réalisme interne de l’univers. Le film peine également à maintenir l’équilibre parfait entre ses différents registres tout au long du métrage, avec quelques passages où l’humour prend le pas sur la cohérence dramatique, rendant certains enjeux moins crédibles qu’ils ne devraient l’être.
Casting
Bande annonce
