Ghost in the Shell
Directed by
82 min
Qui êtes-vous ? Qui s'est glissé dans mon corps mécanique et parle à mon âme ?
Dans un Japon futuriste régi par l’Internet, le major Motoko Kusunagi, une femme cyborg ultra-perfectionnée, est hantée par des interrogations ontologiques. Elle appartient, malgré elle, à une cyber-police musclée dotée de moyens quasi-illimités pour lutter contre le crime informatique. Le jour où sa section retrouve la trace du ‘Puppet Master’, un hacker mystérieux et légendaire dont l’identité reste totalement inconnue, la jeune femme se met en tète de pénétrer le corps de celui-ci et d’en analyser le ghost (élément indéfinissable de la conscience, apparenté à l’âme) dans l’espoir d’y trouver les réponses à ses propres questions existentielles…
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- Notre avis sur Ghost in the Shell
Ghost in the Shell de Mamoru Oshii est unanimement reconnu comme un chef-d’œuvre du cinéma d’animation japonais et une référence incontournable de la science-fiction cyberpunk. Adapté du manga culte de Masamune Shirow, le film a marqué les esprits par sa profondeur philosophique et son esthétique révolutionnaire. Sa réception critique fut exceptionnelle, saluant une œuvre mature qui transcende les codes de l’animation pour proposer une réflexion existentielle sur l’identité à l’ère numérique. Le public international l’a adopté comme un classique, influençant durablement le genre et inspirant de nombreuses productions ultérieures, notamment Matrix. Avec ses notes élevées et sa reconnaissance critique persistante, Ghost in the Shell demeure une expérience cinématographique unique qui continue de fasciner près de trois décennies après sa sortie.
Pourquoi on l'aime
Les spectateurs et critiques s’accordent sur l’excellence visuelle stupéfiante du film, mêlant animation traditionnelle et images de synthèse avec une maîtrise technique impressionnante pour l’époque. La mise en scène contemplative d’Oshii, ponctuée de séquences iconiques et d’une photographie sublime, crée une atmosphère unique et immersive. Le scénario intelligent explore avec subtilité des thématiques philosophiques complexes sur la conscience, l’identité et l’âme dans un monde technologique, sans jamais sombrer dans la facilité. La bande sonore envoûtante de Kenji Kawai, mêlant chants traditionnels japonais et sonorités électroniques, sublime l’ensemble. L’univers cyberpunk est dépeint avec une richesse visuelle et conceptuelle remarquable, créant un Tokyo futuriste crédible et fascinant. Le personnage de Motoko Kusanagi, complexe et charismatique, porte efficacement les questionnements existentiels du récit.
Ce qui divise
Le rythme délibérément contemplatif et les longues séquences méditatives peuvent rebuter certains spectateurs en quête d’action plus soutenue, créant parfois une impression de lenteur. La complexité philosophique du récit, bien que constituant une richesse, peut dérouter les non-initiés au genre cyberpunk ou aux concepts abordés. Certaines scènes d’exposition demeurent parfois hermétiques, nécessitant une attention soutenue pour saisir tous les enjeux narratifs. L’intrigue policière, bien que servant de prétexte aux réflexions existentielles, peut paraître secondaire et moins développée que les aspects contemplatifs. Quelques passages accusent le poids des années, notamment certains effets visuels numériques qui, malgré leur qualité d’époque, peuvent sembler datés aux yeux des spectateurs contemporains. Enfin, la durée relativement courte laisse parfois sur sa faim quant au développement de certains personnages secondaires.
Casting
Bande annonce
