Indiana Jones et la dernière croisade
1989
Directed by
127 min
Il est de retour. Et, cette fois‐ci, avec son père.
Indiana Jones se lance cette fois‐ci à la recherche du Saint Graal, accompagné de l’éminent et très maladroit Dr Henry Jones, son père. Malheureusement, ils ne sont pas les seuls lancés sur la trace du trésor, les nazis le convoitent également.
Regarder en ligne
- Notre avis sur Indiana Jones et la dernière croisade
Indiana Jones et la dernière croisade est largement considéré comme un retour en forme triomphal après le controversé Temple Maudit. Steven Spielberg parvient à retrouver l’esprit d’aventure et l’équilibre tonal du premier opus en ajoutant une dimension émotionnelle inédite grâce à la relation père-fils. Le film bénéficie d’une réception critique et publique exceptionnelle, comme en témoignent ses excellentes notes sur toutes les plateformes. Les critiques saluent unanimement la performance de Sean Connery aux côtés d’Harrison Ford, créant une dynamique parfaite entre les deux personnages. L’œuvre réussit le défi de clore dignement la trilogie originale en combinant action spectaculaire, humour bien dosé et quête spirituelle autour du Saint Graal. Ce troisième volet est souvent cité comme le digne successeur des Aventuriers de l’arche perdue, restaurant la confiance du public dans la franchise.
Pourquoi on l'aime
La chimie exceptionnelle entre Harrison Ford et Sean Connery constitue indéniablement le cœur battant du film. Leur relation père-fils apporte une profondeur émotionnelle rare dans la franchise, mêlant tendresse, frustration et complicité avec un naturel saisissant. Les séquences d’action retrouvent la créativité et l’inventivité du premier opus, notamment la poursuite en char d’assaut et l’ouverture avec le jeune Indiana Jones. L’humour fonctionne parfaitement, plus fin et mieux intégré que dans le volet précédent. La quête du Saint Graal offre un cadre mystique et spirituel qui élève le récit au-delà du simple film d’aventure. La mise en scène de Spielberg retrouve son efficacité légendaire, alternant moments d’intimité et grands spectacles avec une maîtrise consommée. Les décors somptueux et la photographie soignée participent également à l’excellence générale de cette production.
Ce qui divise
Malgré ses qualités indéniables, le film n’échappe pas à certaines faiblesses récurrentes de la saga. La formule commence à montrer des signes d’essoufflement, avec des situations qui rappellent parfois trop les précédents épisodes. Certains passages accusent un léger manque de rythme, notamment au milieu du récit où l’intrigue peine occasionnellement à maintenir la tension. Les nazis, bien qu’efficaces, restent des antagonistes convenus et prévisibles, manquant parfois de la dimension inquiétante qu’ils avaient dans le premier film. Quelques effets spéciaux vieillissent moins bien que d’autres, particulièrement dans la séquence finale du temple. La caractérisation féminine demeure limitée, Elsa Schneider restant davantage un archétype qu’un personnage vraiment développé. Enfin, certains gags tombent à plat et la résolution finale peut paraître légèrement expéditive au regard des enjeux établis.
Casting
Bande annonce
