Le reproche principal concerne le ton beaucoup plus sombre et violent que son prédécesseur, déstabilisant les spectateurs habitués à l’aventure bon enfant. La représentation de l’Inde et de ses habitants est largement critiquée pour ses clichés orientalistes et ses stéréotypes datés, frôlant parfois le racisme involontaire. Le personnage de Willie Scott, incarné par Kate Capshaw, agace par ses cris incessants et son côté pleurnicheur, loin de l’héroïne forte qu’était Marion Ravenwood. Certaines séquences, notamment le banquet au palais avec ses mets répugnants, sont jugées gratuitement dégoûtantes. Le scénario apparaît moins cohérent et plus décousu que le premier épisode, privilégiant le spectacle à la narration. L’aspect horrifique de certaines scènes, comme l’arrachage du cœur, choque et contribue à créer une atmosphère oppressante peu compatible avec l’esprit d’aventure attendu. Cette noirceur générale dessert l’ensemble malgré ses qualités indéniables.