Drame
Romance

L’Année dernière à Marienbad

Directed by

Alain Resnais

94 min

Dans un château de Bohême transformé en hôtel, des gens vivent dans une atmosphère feutrée. Ils sont là pour se reposer, et tout autre bruit hors quelques paroles chuchotées est proscrit. Un homme s’attache à une femme et tente de la persuader qu’ils ont eu une aventure, l’année dernière à Marienbad.

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« L’Année dernière à Marienbad » d’Alain Resnais (1961) demeure l’un des films les plus énigmatiques et polarisants du cinéma français. Cette œuvre emblématique de la Nouvelle Vague, écrite par Alain Robbe-Grillet, divise profondément depuis sa sortie. Palme d’Or à Cannes, le film est salué par la critique intellectuelle comme un chef-d’œuvre d’avant-garde qui révolutionne le langage cinématographique, explorant les méandres de la mémoire et de l’identité. Les notes relativement élevées sur les plateformes (7.6/10 sur IMDb, 4.11/5 sur Letterboxd) témoignent d’une reconnaissance durable, bien que le nombre de spectateurs reste confidentiel. Si certains y voient un sommet artistique incontournable, d’autres le considèrent comme hermétique et prétentieux. Cette dualité fait de Marienbad un film culte qui continue de fasciner les cinéphiles et d’alimenter les débats critiques soixante ans après sa création.
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Pourquoi on l'aime

Les admirateurs du film louent unanimement sa dimension visuelle exceptionnelle, portée par la photographie en noir et blanc de Sacha Vierny qui transforme le château en labyrinthe onirique. La mise en scène d’Alain Resnais est saluée pour son audace formelle révolutionnaire, jouant magistralement avec les notions de temps, d’espace et de réalité. L’approche narrative non-linéaire, véritable puzzle temporel, fascine par sa modernité et son caractère hypnotique. Les décors somptueux et l’atmosphère feutrée créent un univers unique, presque surréaliste, renforcé par une bande sonore envoûtante. L’interprétation stylisée de Delphine Seyrig, Giorgio Albertazzi et Sacha Pitoëff contribue à cette esthétique théâtrale recherchée. Le film est particulièrement apprécié pour son influence majeure sur le cinéma d’auteur et sa capacité à repousser les limites du médium cinématographique, offrant une expérience sensorielle et intellectuelle unique qui marque durablement ses spectateurs.
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Ce qui divise

Les détracteurs reprochent principalement au film son hermétisme excessif et son rythme délibérément lent qui peut rebuter les spectateurs non-initiés. La narration volontairement ambiguë et répétitive, bien qu’artistiquement justifiée, génère souvent frustration et ennui chez ceux qui cherchent une histoire traditionnelle avec une progression claire. Le dialogue stylisé et les monologues interminables sont perçus comme artificiels et prétentieux, créant une distance émotionnelle avec les personnages. L’aspect cérébral du film, privilégiant l’expérimentation formelle sur l’émotion, peut sembler froid et calculé. Certains critiquent également le côté daté de cette avant-garde des années 60, estimant que ses innovations techniques ont perdu de leur impact révolutionnaire. La longueur de 94 minutes paraît excessive compte tenu de la minceur de l’intrigue, et l’impression de tourner en rond finit par lasser même les spectateurs bienveillants, transformant parfois l’expérience en épreuve d’endurance plutôt qu’en plaisir cinématographique.
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Casting

Delphine Seyrig

A – The Brunette Woman

Giorgio Albertazzi

X – The man with the Italian Accent

Sacha Pitoëff

M – The Other Man with the Lean Face, The Husband

Françoise Bertin

A Character from the Hotel

Luce Garcia-Ville

A Character from the Hotel

Héléna Kornel

A Character from the Hotel

Françoise Spira

A Character from the Hotel

Karin Toche-Mittler

A Character from the Hotel

Pierre Barbaud

A Character from the Hotel

Wilhelm von Deek

A Character from the Hotel

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