La durée de trois heures et quarante-deux minutes constitue l’obstacle principal pour de nombreux spectateurs, certaines séquences étant perçues comme trop contemplatives ou étirées, particulièrement au second acte. Le rythme parfois languissant peut décourager les publics habitués à un montage plus nerveux, malgré la beauté des images. Certains critiquent une vision parfois orientaliste du monde arabe, même si le film tente de nuancer les stéréotypes de l’époque. La complexité des enjeux politiques et des alliances tribales peut également dérouter, rendant certains passages difficiles à suivre sans connaissances préalables. L’approche psychanalytique du personnage de Lawrence, bien qu’ambitieuse, peut paraître datée dans son traitement de la sexualité et de l’identité. Enfin, malgré ses efforts de nuance, le film reste centré sur une perspective occidentale qui, selon certains observateurs contemporains, ne rend pas toujours justice à la complexité des peuples et cultures arabes représentés.