Le Loup de Wall Street
2013
Directed by
179 min
L'argent, le pouvoir, les femmes, la drogue… Trop n'est jamais assez.
Sa licence de courtier en poche, et les narines déjà pleines de cocaïne, Jordan Belfort est prêt à conquérir Wall Street. Ce jour d’octobre, un krach, le plus important depuis 1929, vient piétiner ses rêves de grandeur. C’est finalement à Long Island qu’il échoue et qu’il monte sa propre affaire de courtage. Son créneau : le hors-cote. Sa méthode : l’arnaque. Son équipe : des vendeurs ou des petits trafiquants.
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- Notre avis sur Le Loup de Wall Street
« Le Loup de Wall Street » de Martin Scorsese s’impose comme une œuvre majeure du cinéma contemporain, saluée tant par la critique que par le public avec des notes exceptionnelles dépassant les 8/10 sur les principales plateformes. Ce biopic sulfureux de Jordan Belfort divise néanmoins par son approche provocante de la corruption financière, oscillant entre satire féroce et fascination pour l’excès. Scorsese livre une fresque impitoyable du capitalisme sauvage des années 90, portée par une performance magistrale de Leonardo DiCaprio. Le film marque les esprits par son énergie débordante, son humour noir et sa mise en scène virtuose, tout en soulevant des questions morales sur la glorification apparente de comportements destructeurs. Cette chronique de la décadence américaine confirme le génie du réalisateur tout en cristallisant les débats sur les limites de la représentation cinématographique.
Pourquoi on l'aime
Les spectateurs plébiscitent unanimement la performance explosive de Leonardo DiCaprio, considérée comme l’une de ses meilleures incarnations, alliant charisme magnétique et folie destructrice. La mise en scène de Scorsese fascine par son dynamisme constant, ses mouvements de caméra audacieux et son montage effréné qui plonge littéralement le spectateur dans l’univers délirant de Wall Street. L’humour grinçant et les dialogues ciselés de Terence Winter captivent par leur authenticité et leur mordant, transformant chaque séquence en moment de pure jouissance cinématographique. Les critiques saluent également la reconstitution minutieuse des années 90, la bande sonore entraînante et la galerie de seconds rôles mémorables, notamment Jonah Hill et Margot Robbie. Cette combinaison d’excellence technique et narrative crée une expérience cinématographique totalement immersive et inoubliable.
Ce qui divise
La durée imposante de trois heures rebute certains spectateurs qui jugent le film parfois répétitif dans sa démonstration des excès, avec des séquences de débauche qui s’étirent sans toujours faire avancer le propos. L’approche morale ambiguë divise profondément, nombreux étant ceux qui reprochent au film de glamouriser les comportements toxiques de Belfort sans suffisamment condamner ses actes. Cette fascination apparente pour le personnage principal pose question sur le message véhiculé, certains y voyant une célébration plutôt qu’une critique du système financier corrompu. Les détracteurs pointent également le traitement superficiel des victimes de ces arnaques et la représentation parfois caricaturale des femmes. Enfin, l’accumulation d’excès en tous genres peut lasser et donner une impression de complaisance dans la provocation, nuisant à la portée critique que le film prétend porter sur la société américaine contemporaine.
Casting
Bande annonce
