Malgré son succès retentissant, certains critiques pointent quelques aspects datés, notamment dans la représentation des cultures non-occidentales qui reflète parfois les stéréotypes de l’époque coloniale. Le personnage de Marion, bien qu’interprété avec brio par Karen Allen, reste parfois cantonné au rôle classique de la femme en détresse, même si elle fait preuve de caractère. Quelques spectateurs regrettent que le rythme effréné laisse peu de place à l’approfondissement psychologique des personnages secondaires, particulièrement les antagonistes. La dimension fantastique de la conclusion, avec l’ouverture de l’Arche, peut dérouter certains viewers qui préfèrent un registre plus terre-à-terre. Enfin, l’influence massive du film sur le cinéma d’action qui a suivi a parfois donné lieu à de nombreuses imitations moins réussies, ce qui peut rétrospectivement ternir légèrement l’originalité perçue de certaines séquences devenues des clichés du genre par la force de leur succès même.