Certains reproches émergent concernant la lourdeur occasionnelle du propos d’Oliver Stone, qui verse parfois dans un didactisme appuyé au détriment de la subtilité narrative. Le personnage de Chris Taylor, bien qu’attachant, peut sembler quelque peu passif face aux événements, servant davantage de témoin que de véritable protagoniste actif. La structure episodique du récit, si elle reflète la réalité chaotique de la guerre, peut donner une impression de dispersion narrative qui dessert l’impact dramatique global. Quelques critiques pointent également certains stéréotypes dans la représentation des soldats, même si le film s’efforce de les dépasser. La violence explicite, bien que justifiée par le propos, peut rebuter une partie du public et limiter l’accessibilité de l’œuvre. Enfin, le film porte inévitablement les marques de son époque dans certains choix esthétiques et dramaturgiques qui peuvent paraître datés aux yeux des spectateurs contemporains.