Rencontres du troisième type
1977
Directed by
135 min
Nous ne sommes pas seuls.
Des faits étranges se produisent un peu partout dans le monde : des avions qui avaient disparu durant la Seconde Guerre mondiale sont retrouvés au Mexique en parfait état de marche, un cargo est découvert échoué au beau milieu du désert de Gobi. Dans l’Indiana, pendant qu’une coupure d’électricité paralyse la banlieue, Roy Neary, un réparateur de câbles, voit une « soucoupe volante » passer au-dessus de sa voiture. D’autres personnes sont également témoins de ce type de phénomène : Barry Guiler, un petit garçon de quatre ans, est réveillé par le bruit de ses jouets qui se mettent en route. Cherchant à savoir d’où proviennent ces ovnis, Roy Neary se heurte aux rigoureuses consignes de silence imposées par le gouvernement fédéral. Obsédé par ce qu’il a vu et hanté par une image de montagne qu’il essaie désespérément de reconstituer, il est abandonné par sa femme Ronnie et ses enfants. Il n’y a que Jillian, la mère de Barry, qui le comprenne.
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- Notre avis sur Rencontres du troisième type
« Rencontres du troisième type » représente l’un des sommets créatifs de Steven Spielberg, confirmant son statut de maître du divertissement intelligent après « Les Dents de la mer ». Ce film de science-fiction humaniste a marqué le cinéma de 1977 par son approche contemplative et optimiste du contact extraterrestre, tranchant avec la paranoïa ambiante de l’époque. La critique salue unanimement la maîtrise technique et la vision personnelle du réalisateur, qui transforme un récit de premier contact en odyssée spirituelle profondément émouvante. Avec des notes solides oscillant entre 7.3 et 7.6 sur les principales plateformes, le film bénéficie d’une reconnaissance durable tant du public que des professionnels. Son influence sur le genre science-fiction est indéniable, établissant un nouveau paradigme pour les films d’OVNI en privilégiant l’émerveillement à la terreur, et la communication à la confrontation.
Pourquoi on l'aime
L’aspect le plus universellement salué du film réside dans sa magnificence visuelle et sonore, portée par la collaboration exceptionnelle entre Spielberg et le compositeur John Williams, dont la partition iconique accompagne parfaitement les séquences de révélation. La mise en scène démontre un sens aigu du spectacle et de l’émotion, particulièrement dans la séquence finale à Devil’s Tower, considérée comme l’une des plus belles du cinéma fantastique. Les critiques louent également la performance sincère de Richard Dreyfuss, qui incarne avec justesse l’obsession croissante de son personnage. L’approche bienveillante et spirituelle du contact extraterrestre séduit par son originalité et son message d’espoir. Les effets spéciaux, révolutionnaires pour l’époque, conservent leur pouvoir d’émerveillement, tandis que la construction dramatique maintient un équilibre parfait entre mystère et révélation, créant une expérience cinématographique véritablement transcendante.
Ce qui divise
Certains spectateurs reprochent au film son rythme parfois contemplatif, particulièrement dans sa première moitié où l’intrigue progresse lentement avant l’apothéose finale. La durée de près de deux heures peut sembler excessive pour ceux attendant plus d’action, le film privilégiant l’atmosphère et la construction psychologique. Quelques critiques pointent également certains aspects datés dans les effets spéciaux secondaires et dans la représentation sociale des années 1970, notamment concernant les dynamiques familiales. Le personnage de Roy Neary divise parfois par son comportement obsessionnel qui le conduit à abandonner sa famille, soulevant des questions morales que le film ne résout pas entièrement. Enfin, malgré son message optimiste, certains regrettent que l’intrigue gouvernementale reste relativement superficielle, et que le film n’exploite pas davantage les implications politiques et sociales du contact extraterrestre, préférant se concentrer sur l’expérience individuelle et spirituelle.
Casting
Bande annonce
