Björn, un garçonnet de huit ans s’est enfui et a disparu après s’être disputé avec son frère Nick, âgé d’un an de plus que lui. À la suite de ce traumatisme, sa mère l’a rejeté. Nick Cafmeyer, maintenant enquêteur, reste perturbé par ce drame. Il habite dans le voisinage d’un pédophile notoire, Ivan Plettinckx, qui a été relâché après avoir été suspecté de cette disparition. Danni, la supérieure de Nick, est la seule personne qui a une bonne relation avec lui. Après avoir hésité, elle lui confie une affaire difficile. Un couple a été séquestré pendant trois jours par un homme qui s’est introduit chez eux. Il a disparu, de même que le fils du couple, Robin, âgé de neuf ans. Nick enquête pour le retrouver.
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- Notre avis sur The Beast
« The Beast » (De Behandeling) s’impose comme un thriller psychologique belge particulièrement sombre et efficace, porté par une intrigue complexe mêlant enquête policière et trauma personnel. Le film de Hans Herbots parvient à créer une atmosphère oppressante tout en explorant avec finesse les cicatrices laissées par la disparition d’un enfant. Avec des notes respectables de 7.1/10 sur IMDb et 6.9/10 sur TMDb, l’œuvre divise quelque peu mais séduit généralement par son approche mature de sujets difficiles. Les critiques saluent majoritairement la construction narrative sophistiquée et les performances convaincantes, même si certains regrettent une lourdeur parfois pesante. Le film réussit le pari délicat de traiter de pédophilie et d’enlèvement sans voyeurisme, privilégiant l’étude psychologique à la sensationnalisme, ce qui en fait une œuvre respectée dans le paysage du thriller européen contemporain.
Pourquoi on l'aime
Les spectateurs et critiques louent avant tout la performance remarquable de Koen De Bouw dans le rôle de Nick Cafmeyer, livrant une interprétation nuancée d’un enquêteur hanté par son passé. La réalisation de Hans Herbots est également saluée pour sa maîtrise de l’atmosphère, créant une tension palpable sans jamais tomber dans le sensationnalisme. Le scénario, adapté du roman de Mo Hayder, impressionne par sa construction narrative intelligente qui entremêle habilement passé et présent, trauma personnel et enquête professionnelle. L’approche respectueuse de sujets sensibles comme la pédophilie et la disparition d’enfants est particulièrement appréciée, le film privilégiant l’analyse psychologique à l’exploitation. La photographie sombre et l’ambiance générale du film contribuent efficacement à installer un climat d’inquiétude permanent qui maintient le spectateur en haleine tout au long du récit.
Ce qui divise
Certains spectateurs reprochent au film sa lourdeur thématique qui peut s’avérer éprouvante, rendant le visionnage parfois difficile malgré la qualité de l’ensemble. Le rythme est jugé inégal par une partie du public, avec des passages contemplatifs qui ralentissent l’intrigue principale, même si ces moments participent à la construction psychologique des personnages. La complexité narrative, bien qu’appréciée par les amateurs du genre, peut dérouter les spectateurs recherchant un thriller plus linéaire et accessible. L’atmosphère constamment oppressante, si elle sert le propos du film, finit par peser sur l’expérience de visionnage pour certains. Enfin, quelques critiques estiment que le film auraient gagné à être plus resserré dans sa durée, certaines séquences paraissant étirées sans nécessairement enrichir le développement des personnages ou faire avancer l’enquête de manière significative.
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