« The Tree of Life » de Terrence Malick (2011) demeure l’un des films les plus polarisants et ambitieux du cinéma contemporain. Palme d’Or à Cannes, cette méditation poétique sur l’enfance, la famille et l’existence divise profondément critiques et spectateurs. D’un côté, les admirateurs y voient un chef-d’œuvre contemplatif d’une beauté visuelle époustouflante, porté par des performances authentiques et une approche narrative révolutionnaire. De l’autre, ses détracteurs lui reprochent une prétention excessive, un rythme éprouvant et une narration hermétique. Les notes publiques relativement modestes (6,7-6,8/10) reflètent cette fracture : le film fascine autant qu’il frustre. Malick signe indéniablement une œuvre singulière qui interroge notre place dans l’univers, mais son approche expérimentale et contemplative ne trouve pas toujours son public au-delà des cercles cinéphiles avertis.